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Le Belge adopte les outils numériques, mais demande aussi le respect de sa vie privée

61% des Belges voudraient pouvoir tout faire en ligne

Lors du confinement, les Belges ont largement adopté les solutions numériques disponibles. 61% voudraient pouvoir tout faire en ligne, alors que 39% aimeraient réaliser certaines actions uniquement de manière physique (par ex. consultation médicale, contracter un prêt ou encore acheter une maison).

Sans surprise, c'est d'abord vers leur smartphone que les Belges se tournent lorsqu'il s'agit de se connecter. En moyenne, le temps dédié aux activités personnelles en ligne avoisine 4 heures par jour. C'est moins que les six heures quotidiennes consacrées à des activités professionnelles.

56% des personnes en faveur des procédures administratives online

56% des personnes interrogées soutiendraient une continuation du développement en ligne des procédures administratives de leur commune ou de l'État (obtention de documents via Internet) et même la participation à des référendums. Et une nette majorité (70%) approuverait la possibilité d'accomplir son devoir électoral en ligne.

Près de 6 Belges sur 10 ne souhaitent pas partager d'informations personnelles en ligne

Ils n'ont guère de soucis avec leur prénom, leur sexe, leur nationalité ou leurs hobbies, mais il ne faut pas leur demander de diffuser des données plus privées comme leur nom de famille, leur adresse ou leurs revenus financiers. À qui sommes-nous prêts à faire suffisamment confiance pour partager nos informations personnelles ? D'abord au corps médical et aux banques (76% ont plutôt ou complètement confiance), puis aux organisations gouvernementales (66%). Ce sentiment varie fortement selon le secteur concerné : plus celui-ci est commercial, plus le Belge craint pour le respect de sa vie privée. Ainsi, seules 38% des personnes interrogées font plutôt ou complètement confiance aux grandes entreprises du commerce électronique.

Les Belges et l’application itsme

Les Belges sont toujours plus nombreux à vouloir s'appuyer sur itsme pour veiller au respect de leur vie privée, que ce soit pour accéder à leurs comptes ou leurs dossiers en ligne. Ils sont 58% à vouloir l’utiliser pour se connecter à leur banque en ligne, 55% aux plateformes gouvernementales, 54% aux organisations de la santé, 48% aux services d’utilité publique (exemple : eau, électricité, etc.) et 45% aux compagnies d’assurance.À moins d'avoir réellement besoin d'un contact humain, l'enquête montre que le Belge est prêt, et même demandeur, d'un élargissement des possibilités d'opérations en ligne. Condition sine qua non : être certain de voir sa vie privée respectée.