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Grâce à itsme, le patient est au centre de son dossier médical

Bonne année et bonne santé. En ce début de 2019, c'est le vœu que nos équipes forment à l'intention de tous les utilisateurs de l'application d'identification belge itsme. Logique: itsme a toujours fait rimer sécurité et confidentialité. Et qu'y a-t-il de plus confidentiel que notre santé?

Les cas sont multiples. Pour une raison ou une autre, on peut par exemple être amené à changer de médecin généraliste. Qu'advient-il alors de notre dossier médical ? Il ne "suit" pas forcément chez le nouveau praticien, qui doit alors tout reprendre à zéro. Et ce n'est qu'un élément parmi d'autres. Car au(x) généraliste(s), on doit ajouter les visites auprès des spécialistes et bien sûr les passages en clinique. Dans un monde idéal, toutes ces données devraient systématiquement suivre le patient afin de permettre à chaque médecin – régulier ou consulté en urgence - de bénéficier d'une vue actualisée et complète. Aujourd'hui, via la numérisation, la solution existe avec le dossier médical résumé, également appelé "Sumehr" ("Summarized Electronic Health Record") par les spécialistes. Mais il est indispensable que le partage d'informations aussi sensibles réponde à des règles extrêmement strictes quant à la sécurité des données, à la protection de la vie privée du patient et du prestataire de soins ainsi qu’au niveau du respect du secret médical. Elles sont réunies aujourd'hui, mais il restait à en convaincre les patients.

Pour y arriver, le gouvernement fédéral a accéléré le processus d'accès des patients à leurs propres données. À l'aide de l'application itsme, ils peuvent retrouver sur le portail fédéral MaSanté leurs résultats d'analyses, leurs prescriptions en cours, les vaccins effectués ou à venir,... Et ils peuvent constater le niveau de sécurisation qui protège leurs données. Impossible, par exemple, qu'un prestataire de soins accède au dossier médical d'un patient s'il ne peut justifier d'un lien thérapeutique. Un médecin engagé par l'employeur ou travaillant pour une compagnie d'assurance ou une mutuelle se heurtera à un mur. Le patient, lui, a les clés. Avec itsme, c'est lui qui donne son accord pour partager telle information avec tel professionnel. Et il peut à tout moment savoir qui a consulté quoi. Au final, le patient est gagnant: il bénéficie de la continuité des soins tout en conservant un contrôle complet sur les données échangées et en pouvant à tout moment consulter ses données.

Cette évolution – bénéfique pour toutes les parties prenantes – s'inscrit dans le vaste mouvement de numérisation du secteur de la santé. Plus que d'autres, ce dernier est jugé sensible quant à la confidentialité de ses données. Leur accès doit être aisé, mais en même temps hautement sécurisé. C'est ce qui a amené plusieurs compagnies d'assurance (Axa, Les AP, AG Insurance,…) et mutuelles (Partenamut et Omnimut des Mutualités Libres) à intégrer itsme.

"Avec itsme®, nos membres accèdent beaucoup plus facilement au détail de leurs indemnités et de leurs remboursements en soins de santé.

Daartoe moderne en veilige instrumenten kunnen aanbieden die de administratieve kant vereenvoudigen is iets dat ons zeer ter harte ligt", getuigt ook Xavier Brenez, Algemeen Directeur van de Landsbond van Onafhankelijke Ziekenfondsen.

Fin décembre, le nombre d'utilisateurs de l'application itsme s'élevait à plus de 730.000, soit un peu plus de 10% de la population belge âgée entre 20 et 64 ans.