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itsme souligne l’importance de la journée des femmes dans l’IT de demain

 «Le secteur de l’IT a grand besoin de plus de femmes» 

Aujourd’hui nous célébrons la Journée des femmes dans l’ICT (« Girls in ICT Day ») des Nations Unies, organisée chaque année pour attirer l’attention sur le manque de femmes dans ce secteur. L’application d’identité belge itsme aussi, espère que toujours plus de femmes feront le choix d’une carrière dans l’IT.  « Les équipes mixtes créent de meilleurs produits. Nous aussi, cherchons activement plus de collaboratrices », explique Stephanie De Bruyne, CEO d’itsme

Pourquoi si peu de femmes travaillent-elles dans l’IT ? Et que faire pour attirer plus de femmes vers ce secteur ? Ces deux questions reviennent chaque année, le quatrième jeudi d’avril, à l’occasion de la « Journée internationale des femmes dans l’ICT » des Nations Unies. Chez Belgian Mobile ID, l’entreprise qui se cache derrière la réussite de l’appli d’identité itsme, la difficulté à recruter des femmes se fait sentir chaque jour.  
« Actuellement, chez Belgian Mobile ID, les femmes représentent un quart des salariés. C’est plus que la moyenne du secteur, qui plafonne à 15-20 % de femmes. On observe aussi une évolution favorable au niveau de notre conseil d’administration, avec la nomination récente de deux administratrices. Il nous reste pourtant un long chemin à parcourir, et notre entreprise recherche activement un plus grand nombre de collaboratrices », affirme Stephanie De Bruyne, CEO d’itsme.  

La technologie gagne bien souvent en qualité lorsque des femmes décident également de son développement. « Des études indiquent que les équipes mixtes conçoivent de meilleurs produits. Plus de diversité permet des perspectives différentes, par exemple en matière de design et d’ergonomie, et évite les partis-pris dans une direction particulière – je pense par exemple aux algorithmes basés sur des données dans l’intelligence artificielle », poursuit Stephanie De Bruyne. « La technologie fait partie intégrante de notre vie à tous, hommes et femmes. Si nous voulons que nos applications répondent aux besoins sociétaux de chacun, il faut qu’un plus grand nombre de femmes développent des produits technologiques. » 

Enseignement 

Tout commence dans l’enseignement. Chaque année, à l’occasion de la Journée des femmes dans l’ICT, l’ONU souligne la nécessité de promouvoir une carrière dans les technologies pour les filles et les jeunes femmes dès les bancs de l’école. Mais pour cela, il faut qu’elles bénéficient partout dans le monde d’un accès sécurisé à l’Internet et aux outils numériques. C’est pourquoi la Journée des femmes dans l’ICT de 2022 est axée sur le thème « Accès et sécurité ».  

Dans l’enseignement belge également, selon Stephanie De Bruyne de itsme, les jeunes filles sont encore trop peu nombreuses à s’orienter vers l’IT. « À l’heure actuelle, trop peu de jeunes femmes optent pour les cours STIM (Sciences, Technologie, Ingénierie et Mathématique). On observe qu’à l’école, le préjugé selon lequel l’IT est un monde d’hommes, axé sur la programmation et le codage, reste souvent prédominant. Mais cette image ne correspond pas à la réalité. D’une part, de nombreuses femmes se passionnent pour la programmation. Et d’autre part, l’IT est un domaine bien plus varié que cela : il s’agit d’identifier les besoins sociétaux, de concevoir l’expérience de l’utilisateur, de tester la solution développée, de lancer des nouvelles technologies sur le marché, de communiquer avec les utilisateurs finaux... » 

Recrutement 

itsme a pour ambition d’engager plus de femmes. « J’espère que d’ici trois ans, il y aura un meilleur équilibre entre les hommes et les femmes chez itsme », affirme Stephanie De Bruyne, CEO de l’entreprise. « Et c’est tout un défi, car pour le moment nous recevons majoritairement des candidatures masculines. Dans notre processus de recrutement, nous allons notamment veiller à équilibrer ce flux entrant et faire attention à ce que l’on appelle les ‘préjugés inconscients’. Il va de soi que les qualités objectives des candidat(e)s en question resteront le facteur déterminant. »  

itsme accorde de toute façon déjà une grande importance à l’inclusivité numérique : l’appli d’identité s’adresse à tous les citoyens, et doit impliquer tout le monde de notre société. « Il me semble logique que notre recrutement reflète ce rôle inclusif », conclut De Bruyne. 

itsme, une société fintech féminine ?  
La parole à quatre collaboratrices ?  

Chez itsme, les femmes ont largement voix au chapitre. À l’occasion de la Journée internationale des femmes dans l’ICT, quatre collaboratrices nous parlent de leur rôle au sein d’itsme et dans le monde de l’IT en général. 

« Les ‘préjugés inconscients’ sont encore bien présents »  

Nom: Stephanie De Bruyne
Function:
CEO

Comment vous êtes-vous retrouvée dans le secteur de l’IT ? 

« En tant qu’ingénieure commerciale, j’ai commencé ma carrière dans le secteur financier. Chez BNP Paribas Fortis, je me suis retrouvée impliquée par hasard dans le lancement de la première application bancaire mobile, et cela m’a tout de suite passionnée. J’adorais le défi de développer une expérience d’utilisateur optimale, sans faire de compromis sur la sécurité. Il était donc logique de faire le pas vers itsme®. Rares sont les applications qui, comme itsme®, parviennent à proposer au citoyen une technologie de pointe complexe de manière aussi simple : tout le monde doit pouvoir utiliser notre appli d’identité, très facilement et en toute sécurité. » 

En tant que CEO féminine, pouvez-vous être un modèle pour d’autres femmes dans le secteur de l’IT ? 

« J’ai toujours eu mes réserves quant au mot ‘modèle’. De nombreux thèmes liés au débat sur les genres, comme la recherche d’un meilleur équilibre entre le travail et la vie privée, concernent selon moi tout autant les hommes. D’un autre côté, je comprends nettement mieux qu’avant que les ‘préjugés inconscients’ sont encore souvent bien trop présents, et qu’il est de notre responsabilité à tous, hommes et femmes, d’en faire prendre conscience. » 

Des exemples ! 

« Les préjugés de genre commencent dès les bancs de l’école : les jeunes filles qui souhaitent s’orienter vers les filières technologiques sont la cible d’interrogations étonnées que l’on n’adresse pas aux garçons qui font ce choix. Pendant le processus de recrutement, les caractéristiques typiquement masculines sont souvent (et parfois à tort) associées au leadership, et on tend à sélectionner sur la base de la ‘similitude’, ce qui pose problème dans un secteur essentiellement masculin. L’expression de valeurs telles que l’ambition ou l’assertivité est souvent interprétée différemment selon le genre. Cela dit, je dois admettre qu’il est parfois délicat de trouver un juste équilibre.  Lorsque l’on envisage la nomination d’une femme à une fonction de direction, son genre est souvent cité parmi les qualités de la candidate en question alors que le genre, objectivement, n’est pas un indicateur de leadership ni d’expérience. Il serait facile de dire que les exemples ci-dessus sont des clichés mais, pour être honnête, de telles situations se présentent encore régulièrement, parfois de manière inconsciente et avec les meilleures intentions. Nous devons tous, chacun dans notre rôle respectif, essayer d’en prendre conscience pour permettre à chaque personne de s’épanouir dans un environnement inclusif. » 

« Vous voulez vous lancer dans l’IT ? Eh bien foncez ! »  

Nom: Sylvie Vandevelde 
Function:
Chief Marketing Officer

Comment vous êtes-vous retrouvée dans l’informatique ? 

« J’ai travaillé pendant des années dans différents secteurs, y compris à l’étranger. Dans chaque job, mon objectif était de traduire, le mieux possible, les besoins du consommateur pour créer le bon produit. Et l’IT jouait toujours un rôle. C’est ainsi que je me suis prise de passion pour ce secteur, bien que je n’aie jamais suivi de formation technique. J’ai participé à la création d’itsme® et, dans ma fonction actuelle, je continue de suivre l’évolution de la société (numérique) et des habitudes du citoyen-consommateur. Il existe un besoin très important de pouvoir s’identifier partout sous forme numérique, de manière accessible et sûre. »  

On peut le dire : itsme est devenu un outil important dans la vie de 6,4 millions de Belges.  

« Tout à fait. J’observe l’IT avant tout d’une perspective sociologique. C’est un secteur qui doit se placer au service d’une société en pleine évolution. Le marketing et la communication ont un rôle crucial à jouer dans ce contexte. Comment faire en sorte qu’un maximum de personnes comprenne le fonctionnement de l’appli d’identité, qu’elles fassent confiance à la marque itsme ? Parallèlement, je travaille aussi avec nos partenaires commerciaux : quels sont les besoins en IT des entreprises et les défis qu’elles doivent relever ? Ici aussi, itsme a un rôle sociétal à jouer. » 

Pensez-vous que l’utilisatrice finale mérite plus d’attention ? 

« Oui. Qui dit ‘inclusion numérique’ pense généralement aux personnes âgées, mais il s’agit d’une thématique plus large. Tous les groupes de notre société méritent autant d’attention, et donc aussi les femmes. C’est pourquoi l’appli itsme a été développée, intentionnellement, avec le plus grand respect pour la neutralité des genres. Nous n’accordons pas une plus grande importance à l’utilisateur final masculin ou féminin. Il s’agit d’une appli d’identité pour tous les citoyens, sans distinction. » 

« Expertise, humilité et compassion, indépendamment du genre ou de l’identité : la vraie voie vers la diversité »  

Nom: Yauheniya Askolkava 
Function:
Ingénieure système

Comment vous êtes-vous retrouvée dans l’informatique ? 

« J’ai complètement changé de carrière : autrefois, je travaillais en Italie, dans le secteur des soins. Mais l’IT s’est révélé être ma véritable vocation. Quand j’ai déménagé à Bruxelles, j’ai voulu contribuer à la transformation numérique en Belgique. J’ai étudié un an à BeCode, une école bruxelloise qui propose des formations gratuites en IT aux demandeurs d’emploi. De grandes entreprises dans l’IT sont venues frapper à ma porte : ce qui prouve la valeur de mes compétences et je leur en suis reconnaissante. J’ai choisi itsme® parce que cette appli permet de grands changements dans la société. » 

Vous travaillez dans les « Technical Operations » d’itsme, c’est-à-dire le département IT « pur et dur ». 

« Oui, les opérations techniques sont mon quotidien. Je suis apparemment la seule en TechOps qui s’identifie et s’exprime en tant que femme. Je n’ai pas d’expérience de collaboration avec des femmes en TechOps, je ne sais donc pas comment cela se passera (rire). Et je demande aussi bien souvent : les gars, quand est-ce qu’on va se décider à engager une femme ? Mais les femmes ingénieures système semblent être rares. » 

À quel point est-ce difficile de travailler dans un milieu masculin ? 

« C'est un défi, mais je n'ai pas de point de comparaison. Comme tous les humains, nous avons une série d'intérêts différents et nous regardons les choses différemment. Techniquement, les collègues engagés sont parfois beaucoup plus affirmatifs et pourraient sembler trop sûrs d'eux. Dans mon cas, j'évoquerais des sujets avec moins d'assurance, mais de manière plus nuancée ? » 

Avez-vous des conseils pour les femmes qui veulent devenir ingénieures système ? 

« Ne vous laissez pas effrayer par les compétences techniques. Prenez le temps de les acquérir, et la confiance viendra d’elle-même. Et entourez-vous des bonnes personnes, de personnes qui vous comprennent, vous motivent et vous inspirent. Et pensez à jeter un œil aux communautés de femmes dans l’IT, comme Women.Dot.Code ou Women in Tech Brussels. Ces organisations aident à réduire les obstacles à l’entrée dans le monde de l’IT. » 

  

« L’informatique est bien plus que la programmation » 

Nom: Philippine Bronchain 
Function
: Product Manager

Comment vous êtes-vous retrouvée dans l’informatique ? 

« Je me suis toujours intéressée à la technologie, et en particulier à son aspect axé ‘solutions’. Dès le début de ma carrière, j’ai choisi de rejoindre itsme® et j’ai compris que ce secteur me convenait parfaitement. » 

Quelle est votre fonction chez itsme ? 

« Mon rôle consiste à gérer de A à Z de nouveaux projets autour de l’appli d’identité et à fournir les bonnes informations à toutes les équipes. Je suis donc en contact avec tout le monde au sein d’itsme, depuis les concepteurs d’applis jusqu’aux équipes commerciales en passant par les programmeurs. Je ne dois pas écrire de code moi-même, mais je dois savoir comment fonctionne la technologie qui se cache derrière l’appli. » 

Pourquoi plus de femmes devraient-elles faire le choix de l’IT ? 

« Aucun secteur n’a une portée plus large ! Chacun utilise la technologie, elle nous impacte tous. C’est cela qui me plaît tellement dans ce domaine. Chez itsme, je m’occupe de législation, de marketing, de développement de produits... Je n’en aurai jamais fait le tour (rire). Et notre entreprise compte aussi différentes personnalités, allant des experts en marketing aux ingénieurs. Cela me plaît beaucoup. » 

Mais les femmes sont quand même minoritaires. 

« Oui, je suis moi aussi, la seule femme dans mon équipe. Je suis certaines que de nombreuses femmes possèdent les compétences en IT nécessaires, mais qu’elles sont effrayées par les stéréotypes concernant ce secteur. Et pourtant, je ne le dirai jamais assez : l’informatique est un monde ouvert qui accueille tous ceux qui le souhaitent. Les possibilités professionnelles sont incroyablement variées. L’IT est bien plus que la programmation : il s’agit d’utiliser sa créativité, de réfléchir aux solutions, d’améliorer les interactions humaines... Et je pourrais continuer à l’infini. »  

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